#4 Auteur d'un jour : 16/11/2018



Bonsoir 

Voici l'intégralité du texte co-écrit par les membres sur le groupe Facebook .
Un énorme merci à toutes les participantes :
- Edwige Ndibi
- Elodie Guillen 
-Adeline Bougouin
-Laura Fontaine 
-Céline Schmitt
- Diana Garnier 


Je rappelle le thème imposé et les trois mots clés de départ : 
Thème : Amis et plus si affinités
Mots clés : Voyage , Maladie et Humour 



 Lucia

Quand il m'a annoncé qu'il était atteint d'une maladie, le SIDA.
En fait il est porteur du HIV..
Je suis tombée de haut cet après-midi là , je le connaissais à peine et cet homme me confiait sa plus grande claque dans la vie..
Mais il était si serein, si souriant.
Quand il m'a dit :
- Ne t'inquiète pas, c'est pas comme un vieux rhume, ça ne se refile pas comme ça !
Nous nous sommes regardé, un ange est passé et on a éclaté de rire... Je l'ai toute suite cerné, même répartie, même humour que moi, j'ai su tout de suite que ça passerait bien entre nous.
Il est comme ça Alessandro plein d humour malgré ce poison de la vie qu’il a en lui , il ne veux pas qu’on prenne pitié de lui mais qu’on le prenne comme il est pour l homme qu’il est rien d autre .
Je vous avoue avoir été désarçonnée par cette nouvelle si le coup ...
Et encore plus quand il m'a raconté, au cours des mois qui ont suivis et que nôtre amitié se renforçait, sa touchante histoire....
Sa maman, une junkie, mon dieu, comment vivre quand on transmet un tel fléau à son enfant, la chaire de sa chaire.... Tout n'a pas dû être simple pour elle, pour lui. 
Et dans ce terrible combat d'une vie, le lien mère fils a survécu, malgré quelques tensions, quelques rancœurs.

On ne devrait pas avoir à payer les erreurs de nos parents mais Alessandro lui ne montre rien de tout ça et c est que j aime chez lui ...

Aujourd'hui, je dois dire que son parcours me booste dans ma vie, c'est mon pilier, quand je vois sa force et son courage, je ne me que me relever plus facilement de mes petits aléas de la vie.
Mais une seule chose est difficile à surmonter, mes sentiments récents à son égard...Pourtant il m'avait prévenu, pas de sentiments, on ne doit en aucun cas sortir de notre friend zone...
Mais à coter de ça, il me tente et attise mon désir constamment... Il le sait, il en joue...mais il ne veut rien de plus... Les coups d'un soir, les relations courtes lui conviennent. Un jour il m'a avoué :
« - Je profite de la vie, les sorties, le sexe... Je ne m'en prive pas mais jamais je n'imposerais à la femme que j'aime une vie risquée comme la mienne. Oui je peux vivre longtemps avec ce virus, oui en faisant attention je peux avoir une relation avec quelqu'un... » 
Mais comment bâtir une vie avec la peur au ventre, pour celle que j'aime et mes futurs enfants ?

Dans un sens je ne peux que le comprendre, j'aurais été atteint de cette maladie je ne sais pas comment j'aurais réagis.
Je pense que l'on fait avec malgré tout que la vie ne s'arrête pas pour une telle maladie. Il a tellement de courage, de force pour surmonter tout ça.

Je ne sais pas comment il ne peut pas en vouloir à sa mère. C'est peut être ça seul famille, qui se sent responsable d'elle. Mais qui s’est occupé de lui? 
Qui à pris soin de lui? 
Qui sait soucier de lui quand il a appris cette maladie qui le ronge de l'intérieur ? Personne il était seul.

Elle n'a jamais été là pour lui et malgré tout ça il s'en occupe comme un homme qui doit tout gérer. 
Ce n'est pas son rôle c'est à sa mère de se reprendre en mains, de se faire pardonner de cette vie qu'elle lui a offerte durant toute son enfance.

Je l'admire pour toutes ces difficultés qui lui ont fait face et qu'il se bat un peu plus chaque jour.
 Je l'aime c'est évident, il faut que j'arrête de faire semblant que je veux aller plus loin avec lui. 
C'est peut être de la folie, mais je veux l'aimer, le soutenir, prendre enfin soins de lui.

Il faut que je lui dise que je veux être avec lui , partager son cœur, prendre ce risque pour lui , qu'il soit aimé comme il doit être aimé. 
Quitte à perdre notre amitié, il vaut la peine que je me batte pour lui avec lui. 
Comment va t'il réagir ? Vais-je le perdre ?
Cela fait maintenant 6 mois que l'on s'est rencontré tous les deux et j'ai envie de lui faire plaisir, de lui changer les idées. Je l'emmène visiter ma ville natale.  
Pendant tout le trajet en voiture ou évidement c'est lui qui conduit, que voulez-vous c'est un homme, nous parlons de tout et de rien. 
J'ai le coeur qui se sert quand il me raconte son dernier exploit sexuel avec une fille rencontré en boite la veille.
 J'ai mal mais je ne lui montre rien. 


J'ai décidé de lui avouer que je l'aime pendant nos vacances. Je veux qu'il comprenne que sa maladie ne le définie pas. Qu'il peut vivre, qu'il à le droit de rêver à plus, qu'il peut aimer et être aimer en retour mais surtout qu'il à le droit d'avoir une famille bien à lui et pas seulement sa mère qui n'a pas fait grand chose pour lui. 
Quand je vois comment il s'occupe d'elle je sais qu'il ferais un père formidable. 
Nous sommes arrivé chez moi, enfin dans mon chalet 'enfance. Je suis nostalgique. 
Cette maison est remplie de beaux souvenirs, depuis la mort de mes parents je n'y viens presque plus. Je lui montre ma chambre pour qu'il s'y installe et moi je prends celle qui appartenais à mes parents. J'ai installé le repas sur la terrasse qui donne sur une magnifique vue, une magnifique foret s'étends devant nous et au loin on peut apercevoir les montagne. 
Nous sommes au dessert lorsque je me décide enfin à lui avouer mes sentiments pour lui ...

Je chercher mes mots mille fois , je me suis imaginé un scénario dans ma tête mais c'est pas pour autant que j’ai trouvé la meilleure solution pour lui avouer mes sentiments. Ce qui me réconforte c'est qu'on est venu ensemble donc il ne pourra pas repartie seul et me laisser seule ici sans moyen pour repartir.
Ses yeux me fixent et je pense qu'il comprend que je m'apprête à lui dire quelque chose qui ne va pas lui plaire. 
Mais je ne peux plus rester comme ça j’ai l'impression que l'on m'enfonce un poignard a chaque fois qu’il me parle de ses aventures.
Je voudrais tant le découvrir sous ce jour là, avoir le droit à ses caresses, ses baisers et ses regards remplis de tendresse et d'amour. 

Il faut que tu saches que j'ai beaucoup réfléchie avant d’engager cette conversation mais j'en suis arrivée à la conclusion que je suis prête à prendre ce risque. Et plus que tout je sais que ça marchera. 

Je sens déjà qu'il se renferme et son visage se durcit.
Je crois que je ne suis pas prêt pour cette conversation. Ne gâche pas tout je t'en prie. 

Mes yeux se gorgent de larmes que je me force à retenir. 
Rien ne m'arrêtera avec la disparition de mes parents j’ai compris que la vie était bien trop courte.

Non. On aura cette discussion que tu le veuilles ou non. Ouvres donc les yeux arrêtes de te voiler la face. 

ARRETE...

Il se lève en reversant sa chaise et se dirige vers le fond du jardin. Je le rattrape et sans pouvoir me retenir je l'embrasse. Il ne sert contre lui et me rends mon baiser. 
Puis prenant conscience de ce qu'il fait il me repousse et me dit: 
-Arrête on ne peut pas faire ça. 

-     Pourquoi? Pourquoi on ne peut pas hein? Parce que tu es atteint du HIV? Ce n'est pas une excuse. Ou alors c'est que tu ne ressens pas la même chose pour moi? Dit moi? Lui hurle-je en le bousculant. 

-Je tiens à toi beaucoup mais..., dit-il en baissant les yeux

 - Mais quoi? Soit honnête avec moi je le mérite dis moi ce qui te retiens? Dis moi pourquoi tu ne veux pas d'une relation avec moi?
 Il relève son visage vers moi ses yeux emplie de larmes et me dit : 
-     J'ai peur, j'ai peur d'être comme mon enfoiré de père, peur de devenir comme ma mère si la maladie de déclare. Je ne veux pas te faire souffrir. Je tiens trop à toi pour ça. 
Il se rapproche de moi...

Nos lèvres se rejoignent naturellement et je sens cette chaleur habituelle maintenant à son contact, monter en moi, ça me prend aux tripes, me réchauffe le cœur. 
Il me serre si fort, son baiser est tellement puissant, comme si c'était le dernier, comme un baiser d'adieu. Nos langues se découvrent, nos bouchent se dévorent.
Alessandro me plaque contre le mur du petit cabanon au fond du jardin et je sens le froid du bois dans mon dos, mais ce n'est rien comparé au feu qui se propage dans ton mon corps. J'ai envie de ce moment depuis tellement longtemps.
Ses lèvres parcours mon visage, mon cou. 
Je passe mes mains autour de sa nuque mais il les attrape et cales au dessus de ma tête. Il les maintient fermement d'une main et de l'autre remonte ma jupe pour caresser ardemment mes fesses puis remonte jusqu'à mes seins. C'est violent, mais j'aime ça, j'aimerai tout ce qu'il me donnera...
Il m'embrasse de partout, ma poitrine, mon cou, retrouve ma bouche comme s'il avait soif de moi puis d'un coup ses gestes restent en suspens et sa bouche quitte la mienne trop rapidement. Il me regarde, les yeux ébahis comme s'il sortait subitement d'un cauchemar et je vois son regard s'assombrir....
 Il redescend ma jupe et recule, je me sens d'un seul coup frigorifiée ,la chaleur son corps me manque. Il détourne les yeux et me dis :
On rentre !Je ne comprend pas et je me sens honteuse, je ne sais pas pourquoi, n'a t'il pas aimé ce que je lui rendais ? 
Je l'appelle, lui cours après :

Alessandro ! Attends moi qu'est qu'il y a ? J'ai fais quelques choses de mal ? Parle moi !!!

Il ne répond pas et continu d'avancer vers le chalet.
Je hurle son nom ne pouvant retenir un sanglot. Il se retourne et me regarde, voyant les larmes couler sur mon visage, j'aperçois de la tristesse dans ses yeux.. 
Il tend une main vers moi puis se renfrogne, son regard change soudain et il me lance :

C'est comme ça que tu veux être aimée ?!!! Te prendre contre un cabanon, violement, sans sentiments ni respect ? Sans douceur ? Parce que c'est tout ce que j'ai à t'offrir Lucia!

Mes oreilles bourdonnent, ma tète tourne et mon cœur se serre... Sur tous ces mots lâchés avec haine, je n'ai retenu qu'une chose " sans sentiments....

Je ne le suis pas à l’intérieur, je suis vexée , humiliée qu’il imagine que  je pourrai me contenter d’une petite baise et se retrouver au petit déj demain comme si de rien n'était .
Je suis triste aussi, déçue de son comportement .
Je m’étais évidemment préparée à l’éventualité qu’il me rejette mais pas de cette manière, pas avec autan de virulences . 
Tout d ‘un coup l’idée de ne pas avoir de quoi rentrer chez moi me paraît beaucoup moins plaisante que tout à l’heure.  
Je marche dans la nuit et sans m’en rendre compte je finis par me retrouver près du lac . 
L’endroit est paisible hors saison et c’est exactement ou j’ai besoin de me retrouver en ce moment . 
Je m’assois sur un banc et je regarde l’eau , sa m’apaise et me permets pendant quelques minutes d’ignorer ce poids qui pèse maintenant sur mon cœur . 
Je reste là , de longues minutes , des heures peut être puisque je vois le levé du soleil qui commence à pointer le bout de son nez . 
Alors que je me redresse sur le banc j’entends des pas derrières moi … 



Je me retourne le cœur battant pour découvrir Alessandro marchant dans ma direction les yeux remplis d'inquiétudes.


Putain mais où étais tu passé ? J'étais mort de trouille de ne pas te voir rentrer, je t'ai cherché partout dans le coin je te retrouve là Assise à contempler la vue alors qu'il fait au moins -10°dans se pays.


Tu trouve pas que tu exagère Alessandro ? J'avais besoin d'être seule de me retrouver avec moi même après ce qu'il est arrivé, tu peux comprendre ça ?

Écoute je suis désolée, j'ai… hum… j'ai paniqué voilà tout, on ne peux pas faire ça Lucia c'est trop risqué pour toi. J'y ai réfléchis toute la nuit en te cherchant. Je ne peux pas me permettre de me laisser aller avec toi. Je ne me le pardonnerai jamais si tu l’attrapes un jour.

Je lui jette un regard remplis de haine, je commence à en avoir marre de toute ses excuses, j'explose ma rage en lui criant :

Trop risqué pour moi, tu dis? Tu penses que je suis pas consciente du danger, mais toutes ses pétasses que tu sautes tous les soir c’est pas risquer peut être ? Elle ont le droit de te toucher, de t'avoir entre leur bras, de dormir près de toi avant que tu ne reparte.

Ce n'est pas pareil avec toi Lucia , sa ne le sera jamais, il y a trop de conséquences, c'est inconscient de prendre un tel risque.

Prend le le risque, prend le pour moi, par amour il n'y a aucune frontière si on se donne pas les moyens de les franchir, arrête d'avoir peur pour moi , on fera attention je te le promets ,je veux pouvoir sentir ta peau sur la mienne, avoir ton odeurs sur moi, t'ouvrir mon cœur pour te prouver que l'on peut s'aimer en tant faisant attention.

Laisse moi du temps Lucia c'est beaucoup pour moi, ça me fait peur , j'ai jamais été dans les sentiments, je ne sais pas ce que c'est d'être en couple ,de partager, de s'aimer.

Alessandro je te laisse le temps qu'il te faut mais promet moi de bien y réfléchir, laisse nous une chance pour toi et pour moi.

Je te le promets, si tu veux bien je me gèle les couilles on peux rentrer maintenant ?



-Oui, allons-y.


Sur le chemin du retour il me prend la main. 
Je le regarde amoureusement et j'espère vraiment que notre relation deviendra une belle et merveilleuse histoire.
Nous sommes arrivé et il m'entraîne dans la chambre et me demande de me coucher. Il est vrai que je suis fatigué et lui réponds:
Viens t'allongé avec moi. Je ne te demande rien juste de rester avec moi .Il me regarde tout en enlevant son pantalon. Il s'allonge et me prend dans ses bras. Mon dos contre son torse et je m'endors.


Je suis réveillée par une odeur de café et du bruit dans la cuisine. 
Je me lève sans un bruit et quand j'arrive dans la cuisine, il prépare le p'tit déjeuner, torse nu, en caleçon, je reste un moment à le regarder jusqu'au moment où une araignée arrive dans mon champ de vision et je hurle. 
Alessandro sursaute avec le couteau en main et s'entaille le poignet méchamment ! Je me précipite vers lui pour l'aider mais quand il m'aperçoit il me hurle dessus : 

-     Dégage ! Ne me touche pas ! 

Je suis abasourdie et je ne comprends pas ce qu'il se passe. Il jure, je m'approche et il me repousse violemment avec son épaule, la peur dans ses yeux magnifiques me font comprendre. Il a peur de la contamination...
Quelle idiote...
Je le regarde droit dans les yeux, attrape une serviette propre et le sac en plastique resté dans la cuisine des dernières courses, je couvre ma main du sac pour le rassurer et viens compresser sa plaie fortement en lui disant :
 - On peut y arriver, n'ait pas peur pour moi, on peut gérer...

Il ne me regarde pas aussi rassuré que je le voudrais.
Je tente de le soigner aussi bien que je peux mais je suis maladroite et ne m'en sors pas trop....
Il me dit :
Tu vois, on ne peut pas gérer non ! Laisse je vais le faire.

Il retire sa main des miennes.
 Je ne me laisserai pas abattre si facilement. 
Je file dans la salle de bain en courant, j'ouvre le placard à pharmacie où j'y trouve un trousseau de premiers secours. Je retourne à la cuisine et en sors des gants stériles ainsi que du désinfectant, des compresses, une bande et du sparadrap. Alessandro me regarde revenir , septique, la main toujours dans la serviette a essayé de nettoyer sa plaie.
Je m'approche en montrant mes mains gantées et dis :

C'est mieux là ? De toute façon je ne risquais rien je n'ai pas de plaie aux mains mais là au moins on est sûre. Ça te va ? S'il te plaît donne moi ta main.
Il me sourit et me tend la main, je lui désinfecte la plaie et lui fais un rapide bandage.

Et voilà, tu vois on s'en est bien sortie et j'ai peut être paniqué sur le coup et pas fais les bons gestes mais au final tu es soigné, et je suis pas mal en infirmière ! Non ?
Il éclate de rire et ça me soulage. Un pas en avant vers la victoire pour moi !

Ouais j'avoue que tu t'en es pas mal sortie mais je ne veux pas vivre la peur au ventre à chaque petit accident du quotidien, c'est pour cela que je fonctionne ainsi, pas d'attache pas de vie de couple, pas de vie de couple pas de risques.
Deux pas en arrières pour moi.... Je me retourne et part m'asseoir sur le canapé en boudant.

Qu'est ce que tu fou bon sang ?! On est en pleine discussion et tu pars, comme ça ?
En pleine discussion ? Alessandro avec toi c'est une discussion a sens unique ! Quoique je te dise, quoique je fasse tu ne veux rien entendre ! Je sais que tu as des sentiments pour moi, cette nuit quand tu t'es endormi dans mes bras, je l'ai senti à la façon dont tu me serrais contre toi, tes baisers sur mon front chaque fois que je bougeais. Ne fait pas semblant de les refouler. Ok il y aura des moments difficiles, parfois je ne saurai pas quoi faire ou comment réagir immédiatement dans certaines situations, mais à deux on y arrivera, même si ça n'est pas du premier coup. Il y a toujours des solutions, regarde, est ce que soigner ta blessure a été si compliqué que ça ? Non alors ne te trouve pas de fausses excuses !
Ses épaules se détendent, il me regarde, et je vois passer dans ses yeux une lueur d'espoir....

Il s'assoie à coter de moi, me soulève et m'assoie sur ses genoux. Il m'embrasse dans le cou en me disant merci de ne pas le repousser, merci d'être son amie et merci de l'aimer tel qu'il est. 

-     Je ne veux pas que tu sois quelqu'un d'autre, je te veux toi tout entier. Je te veux avec tes peurs, tes joies, tes envies, tes doutes, tes qualités et tes défauts. Ne me repousse plus Alessandro je ne le supporterais pas. lui dis-je en le regardant dans les yeux. 
Il m'embrasse et je sens ses doutes et ses angoisses à travers son baiser. 
Je mets mes mains sur sa nuque pour m'approcher et m’accrocher de toutes mes forces à lui. 
Je lui transmet à travers se baiser que je n'ai pas peur de lui et qu'ensemble on peut tout surmonter.
 Il rompt le baiser et me dit dans un murmure 
-     Je t'aime Lucia
Il relève la tête est me dit:
-     Je suis tombé amoureux de toi le jour de notre première rencontre mais j'avais peur, j'ai toujours peur, j'ai donc préféré jouer le jeu de devenir ton ami. Tu es devenue essentiel à mon équilibre. Je ne veux pas te perdre mais j'ai tellement peur de te faire du mal à cause de mes angoisses. 
Je l'embrasse tout en l’enlaçant et je lui murmure dans le cou:
-  Je t'aime aussi Alessandro, tellement.

 Nous nous installons sur le sofa pour regarder un film ensemble. Nous optons pour un bon film d'action rien de mieux que “ Taken” pour ça. 


Je m'installe contre le torse d'Alessandro pour sentir son contact sur moi, il m'apaise quand je suis dans c'est bras. À la moitié du film son téléphone sonne, il décroche :


-Allô?
- ...
-Oui ,C'est bien moi.
-...
-Où a t elle été transféré?
-...
-Je serais la dans une heure.
-...
-Merci de m'avoir prévenu.
-...
-Oui à toute à l'heure.



Il raccroche le téléphone, le teint livide, le regard perdu. Il à l'air complètement sous le choc. Qui l'a appelé pour qu'il soit dans cette état, je ne l'ai jamais vu comme ça.


Le stress monte en moi, il ne parle toujours pas, ne me regarde pas, il arpente la pièce les mains dans les cheveux comme si il essayait de comprendre ce qui vient de ce passé, je n'arrive pas à supporter son silence. 


Je me relève du canapé m'avance lentement dans sa direction, face à lui lui prendre les mains, nos regards se croisent.


-Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Il...il faut que l'on rentre maintenant.
-Pourquoi? Pour aller où ? Dit moi ce qu'il ne va pas Alessandro, je peux pas savoir ce qu'il se passe dans ta tête, mais je sais que ça à l'air grave dit moi stp.



-Je n’ai pas le temps de t'expliquer maintenant, je te dirai tout sur la route mais laisse moi le temps de remettre les choses à sa place.


-Ok allons-y.


Nous roulons depuis bientôt une heure, nous arrivons bientôt à l'hôpital où sa mère à été admise. Elle a fait une overdose en arrivant chez elle, c'est leur voisine qui a prévenu les secours qu'il la prise en charge.


Nous arrivons tant bien que mal à trouver une place non loin du centre hospitalier. Nous faisons la queue pour savoir comment va sa mère, nous attendons quand viens enfin notre tour:


-Bonjour, je suis Alessandro diamo ma mère à été admise au urgence elle s'appelle Célia diamo, vous savez si je peux la voir?


-Bonjour Mr diamo,nous en savons pas plus je vais essayer de vous renseigner au plus vite, veuillez patienter en salle d'attente je vous appellerai dès que j'ai plus d'informations à vous donner.


-Merci madame.


Nous nous dirigeons vers la salle d'attente bondé des urgences. Je m'assoie sur une chaise tant qu'à Alessandro reste debout en me demandant :


-Tu veux boire quelques choses?
-Oui,je veux bien un café stp.
-Ok, je reviens.



Il revient avec deux café chaud dans ses mains, quand une jeune femme l'appelle.


-Alessandro c'est bien toi?


-Monica, qu'est ce que tu fais ici?


-Je pourrais te dire la même chose.


-Je suis là parce que ma mère à fait une overdose, elle à été admise au urgence et toi tu fais quoi ici?


-Mon frangin tu le connais, il se croit toujours obligé de refaire le portrait d'un mec qu'il lui a tenu tête,et évidemment c'est lui qui se retrouve ici à la place du mec, il sait ouvert l'arcade et la lèvre et pété son poignet, sa l'apprendra à vouloir se prendre pour Rocky Balboa.


-Ahaha je vois, je suis content de te revoir ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu.


-Bien trop longtemps à mon goût.


-Pas dans ce sens la Monica, à bientôt passe le bonjour à ton frère.


-Pas de problème, j'espère que ça ira pour ta mère appel moi on mangera ensemble un de ces quatre.


-Ok, a plus tard.


J'écoute la conversation entre cette pétasse et Alessandro, folle de rage, je lui lance un regard qui attend des explications.


-C'est qui celle là ?


-c'est Monica, une amie d'enfance et une ex, on se connait depuis que j'ai 12 ans ,elle est elle aussi atteint du VIH, depuis on sais pas recroiser depuis quelques temps


-Ahhh.


C'est tout ce que je trouve à dire, tout ce que je sais je ne l'aime pas cette Monica. Et si ça devenait plus? Après tout il on la même maladie. Trop de questions dans ma tête se pose. Je deviens folle il ne ferait jamais ça ? Si?


Sa fais plus de 3 heures que nous patientons, Alessandro bouge dans tous les sens, où part fumé une cigarette qui ne fait rien pour le calmer son stress, une voix se fait enfin entendre et mettre fin à cette longue attente.


-Mr Diamo?


Nous rejoignons l'accueil ensemble.


-Mr Diamo, j'ai réussi à avoir plus d'informations, votre maman a bien été prise en charge par le service des urgences. La seule chose que je peux vous dire c'est que son pronostic vital et pas engagé.


Nous sommes à l hôpital et je reviens avec les deux cafés que j ai pris , je vois Alessandro faire les 100 pas dans la salle d attente se tirant les cheveux je lui demande :

-Ça va aller Alessandro ?

- je suis juste un peu inquiet l hôpital ne me rappels pas de bon souvenir ...

- t inquiète pas ça va aller son pronostic n est pas engagé donc tout vas bien aller j en suis sûr, lui dis je

- ouai tu as peut être raison, mais tout cela ne serai pas arrivé si j étais rester avec elle j aurai pu voir ce qui n allait pas et anticipé

Je lui répond :
-quand il s agit de la santé on ne peux pas prévoir tu sais même si t étais rester avec elle, celui lui aurait été arrivée quand même , mais cela n empêche que t es un bon fils et qu elle le sait .

Le médecin reviens et nous informe que nous pouvons aller voir Célia mais pas trop longtemps pour ne pas la fatiguée , nous nous dirigeons dans le couloir pour accéder à la chambre, Alessandro ouvre la porte et ...


Merci à toutes de votre participation, j'espère quelle résultat vous plait et surtout à vendredi !!! 

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